Sans transcendance, ou désir de sortir de la vie ordinaire ; au contraire même : compassion douce, calme et délicate à son égard, cette " euphorie de l’extase apathique ", cette connaissance de l’impermanence - du Rien comme l’être du monde, qui désubstantialise tout et transforme toute chose en aspect fugace - engendre le détachement, l’état de béatitude esthétique : la forme. Attentive à la beauté de ce qui est éphémère, cette connaissance de " ce qui va parce qu’il va ", cette conscience de " la dernière fois ". rencontre, chez Ozu, l’une des possibilités ultimes du cinéma image fugace et sans substance de ce qu’on voit, de l’impermanenct du monde et de la vie ordinaire.
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